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09/02/2011



L'invité du mois

Ingrid TEMPEL



BIOBIBLIOGRAPHIE

Ingrid TEMPEL
Ingrid Tempel est née à Montevideo, Uruguay. Après le coup d’Etat, en 1973, elle part à Buenos Aires, Argentine, et en 1975 elle continue son exil à Caracas, Venezuela. En Uruguay elle a été traductrice de l’hebdomadaire Marcha. Au Venezuela elle a été traductrice et chef des traducteurs du journal El Diario de Caracas. Après elle a été traductrice du service international du journal El Nacional de Caracas, ou elle publiait aussi une chronique hebdomadaire de littérature.
Depuis 1983 elle habite Paris, où elle travaille comme journaliste au service espagnol de l’Agence France-Presse et comme correspondante du Supplément Culturel du journal El País de Montevideo.

Livres de poésie

- Marea baja (Marée Basse), Ediciones de la Banda Oriental, Montevideo 1985.
- Sonrisa al fondo del agua (Sourire au fond de l’eau), Ediciones Trilce, Montevideo 1990.
- Rituels et labyrinthes, bilingue Français-Espagnol, Editions La Porte, Paris 2003. Traduction de Pierre de Place.
- Exorcismos (Exorcismes), Artefato, Montevideo 2005.
- Persiguiendo mariposas carnívoras (A la poursuite de papillons carnivores), Estuario, Montevideo 2008.
- Atelier de Traduction d’espagnol de Saint-Malo, Maison Internationale des Poètes et des Ecrivains de Saint-Malo, 2011, anthologie bilingue d’Ingrid Tempel espagnol-français sous la direction de Claude Couffon.

Roman

- Mueca ante un espejo oscuro (Grimace devant un miroir sombre), Estuario, Montevideo 2010.

Collaborations avec des anthologies

- Palabras de mujer (Paroles de femme), Linajes Editores, Méxique 2000.
- Lejos del origen/Loin de l’origine, bilingue Français-Espagnol, Linajes Editores, Méxique 2001.
- Métaphores au féminin, Editions La Porte, Paris 2004.
- Le Paris latino-américain. Anthologie des écrivains latino-américains à Paris, edition bilingue, editions Indigo, Paris 2006.
- Los nuestros en París, article sur Omar Prego et le roman du desexil uruguayen, magazine Vericuetos, Paris 2007.
- Anthologie de la poésie érotique féminine contemporaine, par Giovanni Dotoli, Editions Hermann, Paris 2011.

Ingrid Tempel a publié des nouvelles dans la presse de l’Uruguay (El País, Cuadernos de Marcha), l’Argentine (Página/12) et la revue Vericuetos de Paris. Elle a aussi publié des poèmes dans plusieurs revues littéraires.

EXTRAITS D'OUVRAGES

Célébration

Il n’y a pas de silence qui résiste
à cette célébration animale d’un jour nouveau
ni de corps qui survive à tant de fuites et de trahisons
tandis que la faune du jardin persiste à se reproduire
et que les touristes traînent des bagages pleins de trésors
vers les bruyants aéroports de la jungle urbaine.
Chacun reprend son cycle de séparations
guidé par une boussole qui cet été
a séduit les secrétaires mélancoliques rêvant d’un amant grec
ainsi que les cadres fanés qui se sont payés des danseuses Asiatiques
avant que l’automne ne les enferme à nouveau
dans des cellules où chaque chef est l’esclave de sa propre cupidité.
Quelque artiste dessinera les animaux préhistoriques
qu’il découvrit sur les côtes de Greenport
à la recherche du bonheur dans un monde tellement lointain
que ni zoologues ni poètes n’ont jamais réussi à déchiffrer ses énigmes.
Maintenant que la vie est si longue et l’amour si bref
des chats pleins d’espoir traversent le jardin
là où les humains sont à leurs ordres
même si leurs crocs s’enfoncent majestueusement
dans cet ultime espace de liberté.


A Cecilia de Torres

A la poursuite de papillons carnivores

On sourit même si l’on vit avec des blessures inguérissables
et les papillons carnivores qui guident notre errance
dessinent un parcours capricieux dans la tiédeur du soir.
Parfois il suffit d’une phrase pour se souvenir d’une ancienne souffrance
mille fois niée et refoulée
asphyxiée durant les aubes insomniaques et solitaires
comme si par un étrange dédoublement
nous étions la femme qui se regarde
des deux cotés du miroir
hurlant les mains crispées sur la magique surface de la douleur.
Dès cette découverte nous sommes elle et l’autre
celle qui refuse de vivre son deuil
et celle qui le vomit à contrecoeur
pendant qu’Eros et Thanatos
se disputent notre survie dans un combat permanent.

Dogmes

Elle seule aurait pu le menacer
de taire à jamais les voix de la peur
sachant que rien n’est pire que le silence
même l’alternative d’affronter les morts
laisser resurgir toute la haine
reconnaître qu’il n’y aura ni oubli ni pardon
dans cette ruelle humide et déserte.
Les exilés s’accrochent à leur mémoire
n’existant qu’à travers la douleur
et ces mains qui ont renoncé à frapper
caressent le battement d’un corps encore vivant.
Main dans la main ils s’enlisent dans la haine
ils se brûlent
ils hurlent pendant les nuits solitaires
quand les images du passé surgissent des ténèbres
et aucune magie ne peut exorciser leur peine.
Elle seule pouvait garder intacts les dogmes familiaux
ignorant peut-être que le voyage avait changé leur identité
modifiant pour toujours le fragile equilibre
entre le visage qui observe
et le visage qui se laisse observer.

Fautes

Si je n’étais pas cette femme qui se promène dans Paris
mais les yeux qui la regardent passer
je ne saurais pas qu’elle quitta sa mère malade
pour parcourir des côtes hostiles
sans autre bagage qu’un cœur effrayé
et des manuscrits que nul ne lira.
Si j’étais les yeux qui la regardent
et non cette femme qui se fond dans la foule
je parierais qu’elle fut heureuse un jour sans le savoir
pendant que Sidney Bechet jouait I’ve found a new baby.
C’était un plaisir simple
comme écouter Really the blues
en se protégeant de la pluie à La Palette
avant de découvrir que ces yeux qui l’espionnaient
et nous observaient toutes les deux impitoyablement
connaissaient tous nos délits d’amour.
Qui oserait accuser un clarinettiste d’égoïsme
parce qu’il hausse l’instrument jusqu’à ses lèvres ?
La musique ne jaillit pas d’une partition
mais du fusionnement de deux artistes
celui qui composa et celui qui interprète
comme cette femme et ses fugues
ne furent qu’une maladroite tentative
de construire son minuscule espace de bonheur.


Horizons

A Andrea Graells

Rien n’est étranger à l’enfant qui s’ouvre au monde
même si au début il ignore l’abécédaire de l’horreur
ou les codes secrets des hommes
avant de céder à la tentation du sang.
Il connaît la musique, l’harmonie et le chant
lorsque sa mère se penche sur son couffin
pour le bercer jusqu’au sommeil
de ces douces mélodies ancestrales.
Mais il est incapable de distinguer le réel de l’imaginaire
parce que ses heures sont gouvernées par une magie
aussi concrète que sa voracité ou sa joie.
Dès ses premiers pas
il apprend à courir vers des objectifs lointains
apparemment inaccessibles
comme un ballon qui s’échappe vers le ciel
là où l’attendent des visages qui s’envolent
et renaissent chaque jour
ainsi que cet horizon lointain
jaillissant du néant pour revenir
après le sommeil
tel un arc en ciel plein de promesses.

La terre, l’eau, l’air, le feu


A Marie-Paule Gallo

Avec le corps empalé sur des amours défuntes
et cette mémoire qui se refuse à céder
j’ai traversé des distances qui à présent paraissent minuscules
suivant ces corps juvéniles
qui me sourient depuis une époque d’ivresse et de plaisirs
déformés peut-être par les miroirs nocturnes
tendrement incrustés sous une langue
cherchant à savourer de nouveaux plaisirs.
Tout de suite demain dans un an ou peut-être jamais
j’oserai braver les soldats de l’exil
ceux qui tentent de traverser le feu l’eau l’air
essayant de recouvrer la terre volée
la famille dispersée
ainsi que le faible battement de cils au petit matin
quand mes yeux incrédules regardent l’horrible réalité
et que je ne trouve pas les mots qui puissent me racheter.


Portrait de Verlaine en juillet

Femme que j’aimai et qu’à genoux
j’exaltai au point de retourner
au nid vital de ma mémoire
peau que tendrement
je parcourus de mes doigts, de ma langue, de mes dents
cheveux timides emmêlés que je mordis
jusqu’à ce que mes yeux s’ouvrissent
et j’ai crié maman, mon amour,
les ténèbres m’accueillent
la nuit ne s’éclaire plus
et toi mignonne tu me flagelles
pour me lancer au visage
le spectre de ton désamour.
Ce corps grandira pour nous quitter
et de toi ne me restera que
la blanche puanteur des hôpitaux
l’ombre qui de l’autre coté de la vitre
mime un air de berceuse.


Sentinelle dans un ciel Magritte

Cette peur qui à minuit
s’incruste dans les parois humides de l’insomnie
là où le jazz m’aide à combattre les ténèbres
pendant que j’avance les mains tendues
vers les cicatrices de mon passé
et qu’une sentinelle dans un ciel Magritte
surveille mes pas au fond des tunnels de la nuit
cette peur subsiste quand le soleil éclaire les rues de Paris
aussi mystérieuse que ces autres villes que je découvris émerveillée
face à l’infinie diversité des amours et des haines
qui construisent des forteresses là où l’Histoire installe ses armes.
J’avoue n’avoir jamais perdu l’espoir
et me réveiller encore en quête d’une oasis
malgré cette sentinelle m’espionnant dans les labyrinthes
d’un ciel Magritte qui menace de m’engloutir pour toujours.

She made me a stranger unto myself.
John Fante


Tu mourras à Florence

Il manqua le train rapide
et bien qu’il la dénudât tendrement
en voyageant sur sa peau
vers les bars moisis de Dublin
comme s’il s’agissait de Molly Bloom
lui disant oui, je veux bien, oui
il n’embarqua sur aucun bateau
et même les avions lui échappèrent
de sorte qu’il s’abîma
dans l’écume laborieuse de sa bouche
jusqu’à ce que les lances d’Ucello
le traversent à Florence
pour que les scintillements charnus du chemin
ne le détournent pas du sentier de sa mort.


Un arbre est tombé

Si la mémoire de ses dents aiguisées
se met à ronger la solide porte de ta cachette
et qu’au fond de ta tanière tu clames et te plains
cela veut dire qu’aucune des barrières que tu as dressées
ne fut capable d’arrêter l’impitoyable spectre du vécu.
Maintenant que tu cours le long de la mer pour retrouver tes silences
et que dans les arômes familiers tu retrouves l’amour et la haine
regarde-toi dans les chrysalides fanées de tous tes échecs
reconnais que malgré les voyages tu n’as jamais quitté le passé
et purifie ton esprit de la rancœur
pour que le présent soit ton unique patrie.
Elle s’est tue pour toujours mais sa voix
chantante ou furieuse te poursuit encore
tandis que la fugacité de la matière
obsède tes petits matins insomniaques.
Un arbre est tombé. Une voix s’est éteinte.
Un nouveaux fantôme est né qui dialoguera avec moi
dans l’exil assourdissant de mes nuits.



















EXTRAITS DE PRESSE

Exils inachevés: la poésie d’Ingrid Tempel
Par Horacio Xaubet, Ph. D.
North Carolina Central University


Ingrid Tempel est uruguayenne, et l’une des nombreuses personnes qui ont dû quitter le pays pour des raisons de sécurité –sa propre intégrité physique- pendants les années noires du gouvernement de facto (…)
Dans son dernier livre de poèmes, Persiguiendo mariposas carnívoras (¨À la poursuite de papillons carnivores), la dernière partie, peut–être la plus intense, est intitulée « Exil intérieur ». Le titre de ce travail est justement celui d’un de ses poèmes, mais il serait ennuyeux et banal de suivre à la trace minutieusement les diverses manifestations du mot, même en étudiant des contextes très précis et parfois moins attendus, comme la référence à « une figure qui se perd dans le brouillard/une dame silencieuse dans son exil charnel… » Ce qui est intéressant c’est de voir la façon dont la conception de l’exil évolue dans la poésie d’Ingrid Tempel, d’un douloureux itinéraire dans Marée basse, avec des poèmes écrits en évoquant les différentes étapes –Montevideo, Buenos Aires, Caracas- à une réflexion historique sur la diaspora de ses ancêtres juifs et plus tard à une condition intrinsèque à son être, à son humanité. Ainsi nous arrivons à la provocatrice idée des exils pluriels, que j’ai eu l’occasion d’aborder dans ma préface à Exorcismes :
« on fait un pas très clair vers une conception plus ample d’un sujet, quoique rebattu, très loin d’être épuisé. Parce qu’ici il y a une intuition de l’exil comme une partie intégrale de l’expérience humaine, comme un « ingrédient » nécessaire de ce que nous appelons la vie. Parce que Tempel pose la question d’être « une étrangère dans mon propre corps », en étendant le concept loin, beaucoup plus loin de ce que Mempo Giardinelli appela à juste titre «transterration ». Dans des textes précédents elle avait considéré l’exil dans des termes historiques, comme l’exil de ses ancêtres juifs, et dans Exorcismes elle insiste dans ce sujet, obstinément, doucement, mais avec des variantes suggestives. »

Il convient de citer un fragment du même texte :

Je t’imagine courtisant ta propre image
telle que tu l’as préservée dans les exodes
ignorant que le vrai bourreau de ton innocence
est cet exil intérieur
qui ne connaît pas de frontières.

Si le mot “exode” peut être considéré comme synonyme d’exil, bien qu’il puisse avoir la connotation d’exil en masse, se référant sans équivoque à un peuple, ou au moins à un groupe important attaché à un territoire, une religion ou une culture, il faudrait l’utiliser au pluriel en ayant l’intuition –tout au moins- que l’exil n’est pas monolithique, facile à définir et de localisation immédiate. Surtout quand il se conçoit près d’un concept encore plus provocant : celui de « l’exil intérieur ». La complexité de la situation est encore plus évidente dans le dernier des vers cités, qui d’une façon frappante suggère que la circonstance sociale, avec toutes ses terribles conséquences, peut être seulement une ombre de ce qui touche à l’individu d’une façon vraiment transcendante et irrémédiable. Il n’est pas anodin que le déplacement et la perte de tant de choses soient peut –être ce qui comptent le moins lorsque l’on touche à la vraie condition humaine, qui affecte, à partir d’un instant subitement réel, la vie toute entière. C’est aussi la perception d’Edward Saïd, peut-être l’un des critiques les plus perceptifs qui ont écrit sur le sujet, et aussi un intellectuel exilé.
« L’exil est étrangement passionnant comme objet de réflexion, mais affreux à vivre. C’est l’inguérissable scission entre un être humain et un lieu d’origine, entre l’être et son vrai foyer : sa tristesse fondamentale ne peut jamais être surmontée. Et si bien il est vrai que la littérature et l’histoire contiennent des événements héroïques, romantiques, et même triomphaux dans la vie des exilés, il ne s’agit que des efforts destinés à surmonter l’écrasante douleur de l’éloignement. Les réussites de l’exil sont rongées de façon permanente par la perte de quelque chose qu’on a laissé derrière à tout jamais. »
Tempel insiste dans la pluralité des exils, et à mon avis il serait naïf de considérer qu’elle parle exclusivement de ses expériences du passage obligé d’une ville à l’autre, ou même à différents aspects, des différences subtiles, presque des questions techniques, qui ont été étudiés sous des noms différents –émigration, expatriation, refuge-, même lorsque le mot apparaît dans un contexte immédiatement lié au tourbillon de ses émotions : « Si j’avais su que les dettes d’amour se payent avec haine/ et que des exils je ne garderais que des photos jaunâtres/ je me serais arrachée le cœur à coups de dents/ pour gitaner indemne entre les guerres, les trahisons,/ et l’effort de sourire à l’appareil photo deux fois par an ». (Peut-être que le néologisme « gitaner », allusion à un exemple classique du déplacement involontaire qu’implique l’exil, peut contribuer à l’idée que je viens de suggérer.) Il y a là une volonté de réflexion profonde qui touche à l’être et pas seulement à l’individu. (…)
Je ne crois pas que le texte « À la poursuite de papillons carnivores » donne le nom à tout le livre de poésie par une raison de préférence esthétique. Il s’agit d’un poème magnifique, habilement structuré, suggestif et même emblématique en ce qui concerne cette force dans le langage qui caractérise son style poétique :
On sourit même si l’on vit avec des blessures inguérissables
et les papillons carnivores qui guident notre errance
dessinent un parcours capricieux dans la tiédeur du soir.
Parfois il suffit d’une phrase
pour se souvenir d’une ancienne souffrance
mille fois niée et refoulée
asphyxiée durant les aubes insomniaques et solitaires
comme si par un étrange dédoublement
nous étions la femme qui se regarde
des deux cotés du miroir
hurlant
les mains crispées sur la magique surface de la douleur.
Dès cette découverte nous sommes elle et l’autre
celle qui refuse de vivre son deuil
et celle qui le vomit à contrecoeur
pendant qu’Eros et Thanatos
se disputent notre survie dans un combat permanent.

Je crois qu’il est important d’observer que la voix poétique est ici plurielle. Le dédoublement qu’implique le fait de se découvrir comme « elle et l’autre » nous ramène à l’idée de Rimbaud quand il disait : « je est un autre », s’observant à la troisième personne et jetant ainsi les fondements d’un des principes de base de la psychanalyse. La vie, pèlerinage peut-être à la recherche de sens, est un « parcours capricieux dans la tiédeur du soir », c'est-à-dire, pauvrement conçu par un destin fragile, inconstant, fascinant à bien des égards, mais simultanément capable d’une cruauté sans fin. L’image des papillons carnivores est fertile et pas aussi cryptique qu’elle peut le sembler à la première lecture. Ce déambuler est le destin du sujet en exil qui découvre et se découvre. C’est peut-être l’introspection –précisément cet exil intérieur, privé et douloureux- ce qui nous sauve, bien que la fin soit toujours la même. On peut se demander, alors, si le triomphe inévitable de la mort ne proclame pas sa condition comme le plus pressant des exils : tous les exils l’exil. (…)
La poésie d’Ingrid Tempel –peut-être aussi sa vie- confirme à plus d’un titre cette pensée et constitue ainsi un geste fondamentalement vital et complexe, où jouent la douleur et le plaisir, le caractère provisoire et l’éternité de l’instant, de façon intense et pure.


Horacio Xaubet, Ph.D.
North Carolina Central University
(Extrait de la préface d’une anthologie bilingue espagnol-français en préparation).

Traduction de l’espagnol : Ingrid Tempel, corrigée par Andrea Graells








Dimanche 25 Novembre 2012
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