Vient de paraître aux éditions de l'Amandier
MONOLOGUE DU PRENEUR DE SON POUR SEPT FIGURES de Claude BER
"C’est un théâtre pour l’oreille comme Valère Novarina aime à nommer ses propres textes. Raison pour laquelle les figures sont réelles / fictives / symboliques, trames de mémoire et navettes d’oubli qui tâchent de tisser aussi bien des paroles intérieures qu’une fable entre récit d’un monde déchiré et tremblement partagé de la mémoire.(…) Que cherche à nous dire ce théâtre désorienté dans sa langue non pareille qui glose et délire sur notre incapacité à écouter cette parole qui s’allume avec des fureurs subites, comme un fagot de sarments de vigne ? Et qui donne à sentir, à deviner, comme on devine la venue d’un orage, une violence tragique où se détruit ce qui s’énonce et qui, avec une impassibilité de métronome, égrène toutes les violences du monde (…) Qu’est-ce qui se donne à entendre dans cette tranchée ouverte des mots? Quelque chose de ce que l’auteur appelle le déchiré de la parole, une sorte d’écriture de la folie à la Virginia Woolf, à la Beckett.(…) Puzzle de la pluralité des voix, pas de narration, de situations, de personnages (plutôt des figures), de fable, juste le scandale de la parole, la polyphonie du visible et de l’invisible, le feuilleté de la langue, comme autant de nouveaux territoires de la fiction, une langue contre laquelle on ricoche, un écritoral qui remplit l’espace, on perd le fil, mais on y gagne l’imaginaire, l’inattendu, l’incarnation par le mystère de la voix, la présence, oui, le théâtre. "
Michel AZAMA
"Claude Ber: un théâtre de la dualité", Revue Nu(e) n° 51
lire des extraits
Pour acheter le livre cliquer ici ou sur l'icone
MONOLOGUE DU PRENEUR DE SON POUR SEPT FIGURES de Claude BER
"C’est un théâtre pour l’oreille comme Valère Novarina aime à nommer ses propres textes. Raison pour laquelle les figures sont réelles / fictives / symboliques, trames de mémoire et navettes d’oubli qui tâchent de tisser aussi bien des paroles intérieures qu’une fable entre récit d’un monde déchiré et tremblement partagé de la mémoire.(…) Que cherche à nous dire ce théâtre désorienté dans sa langue non pareille qui glose et délire sur notre incapacité à écouter cette parole qui s’allume avec des fureurs subites, comme un fagot de sarments de vigne ? Et qui donne à sentir, à deviner, comme on devine la venue d’un orage, une violence tragique où se détruit ce qui s’énonce et qui, avec une impassibilité de métronome, égrène toutes les violences du monde (…) Qu’est-ce qui se donne à entendre dans cette tranchée ouverte des mots? Quelque chose de ce que l’auteur appelle le déchiré de la parole, une sorte d’écriture de la folie à la Virginia Woolf, à la Beckett.(…) Puzzle de la pluralité des voix, pas de narration, de situations, de personnages (plutôt des figures), de fable, juste le scandale de la parole, la polyphonie du visible et de l’invisible, le feuilleté de la langue, comme autant de nouveaux territoires de la fiction, une langue contre laquelle on ricoche, un écritoral qui remplit l’espace, on perd le fil, mais on y gagne l’imaginaire, l’inattendu, l’incarnation par le mystère de la voix, la présence, oui, le théâtre. "
Michel AZAMA
"Claude Ber: un théâtre de la dualité", Revue Nu(e) n° 51
lire des extraits
Pour acheter le livre cliquer ici ou sur l'icone