David CHRISTOFFEL

BIOBIBLIOGRAPHIE

Né en 1976, David Christoffel a fait des études de philosophie à Nantes qu'il a terminées par un doctorat en musicologie à l'EHESS. Ses compositions sonores intègrent le plus souvent la voix parlée, depuis Le Déchante-Merdier (autoproduit, 1999), jusqu'à Joubertiade (éd. Fidel Anthelme X, 2010) en passant par Oecumétrucs (Artalect, 2007) et Opéras parlés (revue Incidence, 2008). Au-delà de Littéralicismes (L’Attente, 2010), ses textes paraissent notamment dans les revues Il Particolare, Pyro, D'ici-là, Enculer, Action restreinte, Social-Traître. Ses travaux de recherche et réalisations performatives sont recensés sur le site http://www.dcdb.fr/
Dernier texte paru: Argus du cannibalisme (Publie.net, juin 2011)

EXTRAITS D'OUVRAGES

Partir jucher boucler
Les monosticheurs n’ont pas l’apanage de l’infinitif

Qui prend ce dont il a besoin, puisqu’il en a la démarche, celui-ci est sur une île qui se prend pour destin bonnes histoires de haltes, voyons comment trinquer projettent les vus-de-flous dans l’idéalisme c’est-à-dire, la bonne affaire tralala même pas nunuche vraiment tous les jours. D’autant qu’en vertu de celui-là on-ne-sait-pas-tout le passé, les autres non plus ne cessent de n’être à rien pouvoir en dire.

Jactance avariée relents moratoires même indéfinie la sucrette l’obligation nouvelle peut toujours pourrie-d’avance, dégazer une exacte séance : pour que l’enveloppe gagne jojo l’élévation dûment tur-escomptée la robinsonnade le dire juridique faisant même combat.

(extrait Faustroll à l'étouffé, éditions Cynthia 3000, 2007)



4ème étage sans ascenseur, voix

concentrée sur son téléphone, suite

logique voulant ma tut-tut excitation

maximale, milieu d’été sans la

caricature météo maintenant, dire que

apesanteurs réunies raffuge hormonal

approprié



Irréversible ; l’un de ses bâtis

périphériques, très résistant à la

torsion, n’a plus entraîné le

secouement séquence avec les 60 €

par exemple.



Convertible : avec des formes

obligées, même le cynisme inédit

jeunesse de maintenant et

l’avancement technique nous faisant,

son cadran présenté conformément.



Impensable : on pouvait discuter

avec ou sans la musique, répartir

comme il faut la bière, respirer même

un peu gémir, continuer à souhait les

pattes, intensité juste variable avec ou

sans la frénésie petite baise pour plus

tard



Conducteur : densité dégoulinante

parce que ce soir, on ne compte pas,

certes là suffisante à pouvoir chauffer

ou, mieux, pour drainer, laisser des

conduits assainissants – quitte à ce

que tut-tut n’en puisse plus.



+/- : ce que ses traits, bien

fonctionnent polarisent et

rampoupoulent le petit débat,

constitutif de rien, regarde plutôt le

rayonnement qui métrique.



Compression : motifs érotiques

connectés volontaires, que plus

nombreux, pas de saupoudrage pour

qui sait que déstocke ses thématiques

troubles, recensions relâchées très

bien sont fichiers



Aller/Retour : sans chercher

l’interrupteur, à savoir s’il fallait

l’allumer, pendant un moment, c’était

même une séquence angle mort après

laquelle toujours la nécessité de

prévenance aveugle


(poème "Hugo Huguette", Social-Traître n° 6)

le vent, pas exactement le chaos
pour l'instant en tous cas surtout si
le plan, pas toujours le complot

(extrait de Ventouses et autres amitiés)