BIOBIBLIOGRAPHIE
Emmanuel Hiriart né en 1966. Vit et enseigne en Pays Basque. Poète et animateur de la revue Poésie/première.
A notamment publié
Recueils – La pluie danse sur le toit, Éditinter, 1999 – Toi qui viens de la mer, Éditinter, 2000 – Se vanter ne serait pas bien, Éditinter, 2001 – Un jardin manque au poème, AB éditions, 2003 – Tante Agatha parle en dormant, Sac à Mots éditions, 2003 – Je voulais grandir davantage, Éditinter, 2005 – La môme espérance Éditinter 2007 – Les mystérieux voyage du Soleil et de Notre-Dame la Lune ( encres vives, mars 2008) – Les prairies d’Altamira, Editinter 2008 – De tous ceux qui sont morts (Editinter, 2010) -Le petit livre noir (le pré-carré, octobre 2010)- Le ciel est en crise, Editinter, 2011- Un regard d’enfant, Editinter, 2012
Livres d’art (et apparentés)
Livres pauvres (hors commerce) avec Hamid Tibouchi, Robert Brandy, Baches. Rémanences, avec Daniele Loisel (Signum, 2013)
Traduction – Le livre des baisers de Jean Second, Éditinter, 2001
Anthologies – Les nouveaux poètes français et francophones (éditions Huguet, 2003) – La poésie française contemporaine, Jean Orizet, le Cherche midi, 2004 – Livre pauvre/livre riche, Daniel Leuwers, Somogy 2006 – Anthologie de la poésie française, Jean Orizet, Larousse 2007 – Richesses du livre pauvre, Daniel Leuwers, Galllimard 2009 – Anthologie permanente -8, Multiples, 2009 – Anthologie poétique amoureuse, Marc Alyn, écriture, 2010 – Les très riches heures du livre pauvre, Gallimard, 2011.
Critique
Articles critiques et notes de lecture dans de nombreuses revues (Poésie/première, Friches, Mensuel littéraire et poétique, la Polygraphe, les cahiers bleus, Nu(e)s, 7 à dire), Phoenix, expressions maghrébines, Polymnies, Poésie sur Seine, Traces.. Participation à Vous avez dit "POÉSIE" ? (édition Sac à mots, Le romantisme aujourd’hui (édition Samuel Tastet, actes du colloque de Saché), Jacques Ancet ou la voix traversée, Grand Tétrasn 2011. - Neuf poètes algériens à soleil ouvert (Editinter), Anthologie critique (Avec Sénac Djaout Kaouah Tibouchi Tengour Djebel Benfodil Négrouche Belloul).
Etude sur le poète :
Jean-Paul Giraux, « Un poète absent de ses poèmes » in Aragon Césaire Guillevic et 21 invités du mercredi du poète, L’arbre à Paroles 2011.
A notamment publié
Recueils – La pluie danse sur le toit, Éditinter, 1999 – Toi qui viens de la mer, Éditinter, 2000 – Se vanter ne serait pas bien, Éditinter, 2001 – Un jardin manque au poème, AB éditions, 2003 – Tante Agatha parle en dormant, Sac à Mots éditions, 2003 – Je voulais grandir davantage, Éditinter, 2005 – La môme espérance Éditinter 2007 – Les mystérieux voyage du Soleil et de Notre-Dame la Lune ( encres vives, mars 2008) – Les prairies d’Altamira, Editinter 2008 – De tous ceux qui sont morts (Editinter, 2010) -Le petit livre noir (le pré-carré, octobre 2010)- Le ciel est en crise, Editinter, 2011- Un regard d’enfant, Editinter, 2012
Livres d’art (et apparentés)
Livres pauvres (hors commerce) avec Hamid Tibouchi, Robert Brandy, Baches. Rémanences, avec Daniele Loisel (Signum, 2013)
Traduction – Le livre des baisers de Jean Second, Éditinter, 2001
Anthologies – Les nouveaux poètes français et francophones (éditions Huguet, 2003) – La poésie française contemporaine, Jean Orizet, le Cherche midi, 2004 – Livre pauvre/livre riche, Daniel Leuwers, Somogy 2006 – Anthologie de la poésie française, Jean Orizet, Larousse 2007 – Richesses du livre pauvre, Daniel Leuwers, Galllimard 2009 – Anthologie permanente -8, Multiples, 2009 – Anthologie poétique amoureuse, Marc Alyn, écriture, 2010 – Les très riches heures du livre pauvre, Gallimard, 2011.
Critique
Articles critiques et notes de lecture dans de nombreuses revues (Poésie/première, Friches, Mensuel littéraire et poétique, la Polygraphe, les cahiers bleus, Nu(e)s, 7 à dire), Phoenix, expressions maghrébines, Polymnies, Poésie sur Seine, Traces.. Participation à Vous avez dit "POÉSIE" ? (édition Sac à mots, Le romantisme aujourd’hui (édition Samuel Tastet, actes du colloque de Saché), Jacques Ancet ou la voix traversée, Grand Tétrasn 2011. - Neuf poètes algériens à soleil ouvert (Editinter), Anthologie critique (Avec Sénac Djaout Kaouah Tibouchi Tengour Djebel Benfodil Négrouche Belloul).
Etude sur le poète :
Jean-Paul Giraux, « Un poète absent de ses poèmes » in Aragon Césaire Guillevic et 21 invités du mercredi du poète, L’arbre à Paroles 2011.
EXTRAITS
Textes inédits, tirés d’un ensemble intitulé Coatzacoalcos ou le chemin du douanier
Le chœur des arbres :
Nous les anciens
Nous savons
Que nous allons à la mort
Et devons vivre
À présent
Et nous chantons
Nos jours décousus,
Nos terres sans chemin
L’existence du paradis
Est démontrée. Le problème
C’est qu’on ne peut
Le dire on ne saurait même
Le regagner ou l’espérer il faut
L’habiter nous en sommes
Gardiens nous avons
Perdu la clef.
(Dits du Douanier)
Bancale. Si l’enfant savait
À quoi l’engagent ses jeux
Il resterait assis
Sans parler. La marelle.
____________________________________________
Vivant. Sans blason
Contes jardins et légendes
Les rassemblent en famille
Au cimetière. Le dragon.
À peine un filet bleu trésor
Dérisoire travaille la terre
Déchire par endroits le bavardage
Du ciel
Et toi qui es-tu ?
Amère la lumière danse
Sur son visage souillé
Fille qu’affole à Massabielle
La grâce
Et toi qui es-tu ?
Nous gisons démembrés
Sur la place quelques os
Fragiles témoignent et le murmure
De l’eau
Et toi qui es-tu ?
Le chœur des arbres :
Nous les anciens
Nous savons
Que nous allons à la mort
Et devons vivre
À présent
Et nous chantons
Nos jours décousus,
Nos terres sans chemin
L’existence du paradis
Est démontrée. Le problème
C’est qu’on ne peut
Le dire on ne saurait même
Le regagner ou l’espérer il faut
L’habiter nous en sommes
Gardiens nous avons
Perdu la clef.
(Dits du Douanier)
Bancale. Si l’enfant savait
À quoi l’engagent ses jeux
Il resterait assis
Sans parler. La marelle.
____________________________________________
Vivant. Sans blason
Contes jardins et légendes
Les rassemblent en famille
Au cimetière. Le dragon.
À peine un filet bleu trésor
Dérisoire travaille la terre
Déchire par endroits le bavardage
Du ciel
Et toi qui es-tu ?
Amère la lumière danse
Sur son visage souillé
Fille qu’affole à Massabielle
La grâce
Et toi qui es-tu ?
Nous gisons démembrés
Sur la place quelques os
Fragiles témoignent et le murmure
De l’eau
Et toi qui es-tu ?