BIOBIBLIOGRAPHIE
Eric Dubois est né en 1966 à Paris. Auteur de plusieurs ouvrages de poésie dont entre autres « L’âme du peintre » ( publié en 2004) , « Allée de la voûte »(2008), « Les mains de la lune » »(2009), « Ce que dit un naufrage »(2012), « Assembler les rives » (2013), « Lyre des nuages » (2014) aux éditions Encres Vives, « Estuaires »(2006) aux éditions Hélices ( réédité aux éditions Encres Vives en 2009), « Mais qui lira le dernier poème ? suivi de C'est encore l'hiver, et Radiographie » aux éditions Publie.net (2012) , « Entre gouffre et lumière » (2010, préfacé par Charles Dobzynski ) et "Le cahier- Le chant sémantique- Choix de Textes 2004-2009 " chez L'Harmattan (2015) , « Chaque pas est une séquence » (2016 , préfacé par Michel Cosem) aux éditions Unicité, « Le canal », « Récurrences » (2004) , « Acrylic blues »(2002) aux éditions Le Manuscrit. Participation à de nombreuses revues. Textes inédits dans les anthologies Et si le rouge n 'existait pas ( Editions Le Temps des Cerises, 2010) et Nous, la multitude ( Editions Le Temps des Cerises, 2011), Pour Haĩti ( Editions Desnel, 2010) , Poètes pour Haĩti (L'Harmattan, 2011), Les 807, saison 2 ( Publie.net, 2012), Dans le ventre des femmes ( Bsc Publishing, 2012), L'Almanach insolite ( Mines de rien , 2014) ... Responsable de la revue de poésie en ligne « Le Capital des Mots ». Blogueur : « Les tribulations d'Eric Dubois ». Chroniqueur dans l'émission « Le lire et le dire » sur Fréquence Paris Plurielle (106.3 fm Paris) depuis 2010.
Adhérent de la Maison des Ecrivains et de la Littérature ( MEL) : http://www.m-e-l.fr/eric-dubois,ec,1140 .
Notice au Centre National de Ressources pour la Poésie : http://www.printempsdespoetes.com/index.php?url=poetheque/poetes_fiche.php&cle=761 .
Site officiel de l'auteur : http://ericdubois.info
Adhérent de la Maison des Ecrivains et de la Littérature ( MEL) : http://www.m-e-l.fr/eric-dubois,ec,1140 .
Notice au Centre National de Ressources pour la Poésie : http://www.printempsdespoetes.com/index.php?url=poetheque/poetes_fiche.php&cle=761 .
Site officiel de l'auteur : http://ericdubois.info
EXTRAITS
Un peu
juste un peu dans la confusion
l'éclat des voix
l'incidence des mots
Un peu le silence
Le temps de plonger
creuser rogner le tout
obstinément le chant
Par procrastination
Oui dire que tout ça
se dit par habitude
au revers des mains dociles
Le soleil ouvre des bras
L'aube murmure
Les choses disparates
Printemps de suie
Extrait de "Lyre des nuages" Éditions Encres Vives
Collection Encres Blanches.
***
Quelques mots
le langage
Qui font toupie
qu'on partage
A nous ce monde presque parfait
entre nos mains et nos bouches
***
De mes jours
donner
Quelque chose
un peu de ce temps immobile
Ce qu'accomplit un mot
qui tournoie comme un astre
Lorsqu'il est dit dans l'urgence
éliminer le je
Qui est en moi
***
Des frissons
la nuit
Sa charge de temps
qui ébauche
Quelques draps
je ne sais pas
Une quête
D'absolu
qui tombe tous les mois
Au pays des fous
le pire est roi
Ces pensées
***
Quelle échappée
dans le soir
Qui ne vient pas
Lutter
Contre soi-même
Dans la mise en perspective
Extraits de "Entre gouffre et lumière" ( Préface de Charles Dobzynski)- Éditions L'Harmattan, collection Accent Tonique.
***
La plainte demeure
le jour en mouvement
La rue est pavée des jours
multiples
Dans le geste retenu
Il y a des silences
qui témoignent
Dans le temps saccadé
Quota d'infortune
Il faut une certaine lenteur
pour voir les choses apparaître
***
COMME L'HIVER
Comme
le temps oublié
S'approche
l'hiver se souvient
Les mots
de ses passants perdus
Dont on prend le meilleur
et qu'on cherche
C'est un peu de
dans les papiers brûlés
Nous en somme
et les vêtements éparpillés
Qu'on tente de retrouver
***
QUARTIER
Un œil
qu'on ouvre
Le poids du temps
la bouche
Le bras qui
la rue est pleine
se tend
pleine de gens exilés
On dirait
s'accroche à vos chaussures
Une impression comme ça
des gens exilés
C'est ce que j'ai vu
la bouche
Qui demande
l'autre bras aussi
Des gestes
se tend
Qui emplissent l'espace
vision familière
D'un quartier tant de fois
il y a l'eau
Traversé
de la rivière
Les commerçants attentifs
sans vous en apercevoir
Extraits de « Mais qui lira le dernier poème ? suivi de C'est encore l'hiver et , Radiographie »
Éditions Publie.net
***
Il y a dans l'introspection
l'œil du désordre
L'oeil des dérives
Des continents qui se séparent
des abîmes qui se touchent
Le regard aimanté par le sentiment
de la fin proche
Une sorte de mort
Mais aussi un rebond
la vie qui reprend ses droits
de constructeur
Il y a dans l'analyse
des trous des pleins et un peu d'écume
La marge
Des bordures lumineuses
Et ce quelque chose
qui ne s'invente pas
Mais se contient s'isole
Le sourire amer du quotidien
aux dents pugnaces
Le rien dans le tout
dans sa puissance démiurgique
Un dieu qui revient de loin
***
L'aimantation du poème
y songer ?
Toutes ses failles
qui semblent courir
Le long d'une existence
qu'on aimerait désinvolte
Mettre un mot
un langage
Une langue à tout cela
Donner de la voix
du ressort
L'universalité
Tous ces trous qui attirent
le dire
***
Les mots sont les mains
de l'autre
Ses cicatrices
Ils consolident le temps
essaient
Chaque vocable suspendu
aux lèvres du silence
Quand prendre forme
et décliner le prolonge
Saura peut-être
mettre en hauteur
Le signe
***
Tu dormais dans le déjà
les yeux perdus dans le silence
Tu chantais juste ta chanson
la gloire polissait les mots
C'était hier
Aujourd'hui le vent a tout pris
le temps de comprendre
C'est un air entendu un simulacre
la gloire a les épaules roides
Tu marches absent
dans un mouvement de défaite
Il te faudra rêver encore
abandonner le paraître
Fixer l'étoile
Extraits de "Chaque pas est une séquence" ( Préface de Michel Cosem )- Éditions Unicité.
ERIC DUBOIS
juste un peu dans la confusion
l'éclat des voix
l'incidence des mots
Un peu le silence
Le temps de plonger
creuser rogner le tout
obstinément le chant
Par procrastination
Oui dire que tout ça
se dit par habitude
au revers des mains dociles
Le soleil ouvre des bras
L'aube murmure
Les choses disparates
Printemps de suie
Extrait de "Lyre des nuages" Éditions Encres Vives
Collection Encres Blanches.
***
Quelques mots
le langage
Qui font toupie
qu'on partage
A nous ce monde presque parfait
entre nos mains et nos bouches
***
De mes jours
donner
Quelque chose
un peu de ce temps immobile
Ce qu'accomplit un mot
qui tournoie comme un astre
Lorsqu'il est dit dans l'urgence
éliminer le je
Qui est en moi
***
Des frissons
la nuit
Sa charge de temps
qui ébauche
Quelques draps
je ne sais pas
Une quête
D'absolu
qui tombe tous les mois
Au pays des fous
le pire est roi
Ces pensées
***
Quelle échappée
dans le soir
Qui ne vient pas
Lutter
Contre soi-même
Dans la mise en perspective
Extraits de "Entre gouffre et lumière" ( Préface de Charles Dobzynski)- Éditions L'Harmattan, collection Accent Tonique.
***
La plainte demeure
le jour en mouvement
La rue est pavée des jours
multiples
Dans le geste retenu
Il y a des silences
qui témoignent
Dans le temps saccadé
Quota d'infortune
Il faut une certaine lenteur
pour voir les choses apparaître
***
COMME L'HIVER
Comme
le temps oublié
S'approche
l'hiver se souvient
Les mots
de ses passants perdus
Dont on prend le meilleur
et qu'on cherche
C'est un peu de
dans les papiers brûlés
Nous en somme
et les vêtements éparpillés
Qu'on tente de retrouver
***
QUARTIER
Un œil
qu'on ouvre
Le poids du temps
la bouche
Le bras qui
la rue est pleine
se tend
pleine de gens exilés
On dirait
s'accroche à vos chaussures
Une impression comme ça
des gens exilés
C'est ce que j'ai vu
la bouche
Qui demande
l'autre bras aussi
Des gestes
se tend
Qui emplissent l'espace
vision familière
D'un quartier tant de fois
il y a l'eau
Traversé
de la rivière
Les commerçants attentifs
sans vous en apercevoir
Extraits de « Mais qui lira le dernier poème ? suivi de C'est encore l'hiver et , Radiographie »
Éditions Publie.net
***
Il y a dans l'introspection
l'œil du désordre
L'oeil des dérives
Des continents qui se séparent
des abîmes qui se touchent
Le regard aimanté par le sentiment
de la fin proche
Une sorte de mort
Mais aussi un rebond
la vie qui reprend ses droits
de constructeur
Il y a dans l'analyse
des trous des pleins et un peu d'écume
La marge
Des bordures lumineuses
Et ce quelque chose
qui ne s'invente pas
Mais se contient s'isole
Le sourire amer du quotidien
aux dents pugnaces
Le rien dans le tout
dans sa puissance démiurgique
Un dieu qui revient de loin
***
L'aimantation du poème
y songer ?
Toutes ses failles
qui semblent courir
Le long d'une existence
qu'on aimerait désinvolte
Mettre un mot
un langage
Une langue à tout cela
Donner de la voix
du ressort
L'universalité
Tous ces trous qui attirent
le dire
***
Les mots sont les mains
de l'autre
Ses cicatrices
Ils consolident le temps
essaient
Chaque vocable suspendu
aux lèvres du silence
Quand prendre forme
et décliner le prolonge
Saura peut-être
mettre en hauteur
Le signe
***
Tu dormais dans le déjà
les yeux perdus dans le silence
Tu chantais juste ta chanson
la gloire polissait les mots
C'était hier
Aujourd'hui le vent a tout pris
le temps de comprendre
C'est un air entendu un simulacre
la gloire a les épaules roides
Tu marches absent
dans un mouvement de défaite
Il te faudra rêver encore
abandonner le paraître
Fixer l'étoile
Extraits de "Chaque pas est une séquence" ( Préface de Michel Cosem )- Éditions Unicité.
ERIC DUBOIS