BIBLIOGRAPHIE DE NICOLE BROSSARD
POÉSIE : AUBE À LA SAISON in Trois, Montréal, A.G.E.U.M., 1965; MORDRE EN SA CHAIR, Montréal, Esterel,1966; L'ÉCHO BOUGE BEAU,Montréal, Esterel, 1968; SUITE LOGIQUE Montréal, Hexagone, 1970; LE CENTRE BLANC Montréal, Orphée, 1970; MÉCANIQUE JONGLEUSE suivi de MASCULIN GRAMMATICALE, Montréal, Hexagone, 1974; LA PARTIE POUR LE TOUT, Montréal, L'aurore, 1975; LE CENTRE BLANC, Montréal, Hexagone, collection Rétrospective, 1978; AMANTES, Montréal, Les Quinze, éditeur, collection Réelles, 1980; DOUBLE IMPRESSION, Montréal, Hexagone, Collection Rétrospectives, 1984; INSTALLATIONS, Trois-Rivières/Paris, Les Ecrits des Forges/Le Castor Astral, 1989; À TOUT REGARD, Montréal, NBJ/Bibliothèque Québécoise, 1989; LANGUES OBSCURES, Montréal, Hexagone, 1992; LA NUIT VERTE DU PARC LABYRINTHE, Montréal, Trois, 1992; LANGUES OBSCURES, Montréal, Hexagone, 1992; MUSÉE DE L’OS ET DE L’EAU, Saint-Hippolyte, Éditions Du Noroît/Saussines, France Cadex Editions, 1999; AU PRÉSENT DES VEINES,Trois-Rivières, Ecrits des Forges/Echternach, Luxembourg, Editions Phi, 1999; CAHIER DE ROSES ET DE CIVILISATION, Gravures de Francine Simonin, Trois-Rivières, Éditions Art le Sabord, 2003; JE M’EN VAIS À TRIESTE, Trois-Rivières, Ecrits des Forges/ Luxembourg, Phi/ France, Le bruit des autres, 2003;
APRES LES MOTS, Trois-Rivières, Écrits des forges/Luxembourg, Phi/ France, Le bruit des autres, 2007; ARDEUR, Luxembourg, Phi/Trois-Rivières, Écrits des forges, 2008.
ROMANS :
UN LIVRE, Montréal, Edition du Jour, 1970/Les Quinze, éditeur 1980; SOLD-OUT (étreinte-illustration) Montréal, Edition du Jour, 1973/Les Quinze, éditeur 1980; FRENCH KISS (étreinte-exploration)
Montréal, Editions du Jour, 1974/ Les Quinze, éditeur 1980; L'AMÈR OU LE CHAPITRE EFFRITÉ (fiction théorique),Montréal, Quinze, 1977/Editions de l'Hexagone, Typo, 1988; LE SENS APPARENT, Paris, Flammarion, Collection Textes, 1980; PICTURE THEORY, Montréal, 1982/ Editions de l'Hexagone, Coll. Typo, 1990; LE DÉSERT MAUVE, Montréal, Hexagone, l987; BAROQUE D'AUBE, Montréal, Hexagone, 1995; HIER, Montréal, Québec Amérique, Collection Mains Libres, 2001;
PROSE :
JOURNAL INTIME, Montréal, Les Herbes rouges, 1984, réédition 1998; ELLE SERAIT LA PREMIÈRE PHRASE DE MON PROCHAIN ROMAN/ SHE WOULD BE THE FIRST SENTENCE IN MY NEXT NOVEL, (édition bilingue, traduction de Susanne de Lotbinière-Harwood), Toronto, Mercury Press, 1998;
ESSAI : LA LETTRE AÉRIENNE, Éditions Remue-Ménage, 1985 ;
THÉÂTRE : L'ÉCRIVAIN in LA NEF DES SORCIÈRES, Montréal, Quinze, 1976, / Collection Typo 1992;
ANTHOLOGIES PRÉPARÉES PAR Nicole Brossard:
THE STORY SO FAR 6/LES STRATÉGIES DU RÉEL, Coach House Press, Toronto, 1978 ; ANTHOLOGIE DE LA POÉSIE DES FEMMES AU QUÉBEC (1677-1988), en collaboration avec Lisette Girouard, Éditions du Remue-ménage, Montréal, 1991, Nouvelle édition 2003;
POÈMES À DIRE la francophonie, 38 poètes contemporains, Castor Astral /CNDP, Paris, 2002 ;
BAISER VERTIGE, Collection . Typo, Ville Marie éditeur, 2007.
LIVRES TRADUITS EN ANGLAIS
A BOOK (Un livre)
Toronto, Coach House Press, 1976
Traduction: Larry Shouldice
TURN OF A PANG (Sold-Out)
Toronto, Coach House Press, 1976
Traduction: Patricia Claxton
DAYDREAM MECHANICS (Mécanique jongleuse)
Toronto, Coach House Press, 1980
Traduction: Larry Shouldice
THESE OUR MOTHERS OR: THE DISINTEGRATING CHAPTER (L'amèr)
Toronto, Coach House Press, 1983
Traduction: Barbara Godard
LOVHERS (Amantes)
Montréal, Guernica Press, 1986
Traduction: Barbara Godard
FRENCH KISS (French kiss)
Toronto, Coach House Press, 1986
Traduction: Patricia Claxton
THE AERIAL LETTER (La Lettre aérienne)
Toronto, Women's Press, 1988
Traduction: Marlene Wildeman
SURFACES OF SENSE (Le Sens apparent)
Toronto, Coach House Press
Traduction: Fiona Strachan
MAUVE DESERT (Le Désert mauve)
Toronto, Coach House Press, 1990
Traduction: Susanne de Lotbinière-Harwood
PICTURE THEORY (Picture theory)
Montréal, Guernica Press, 1991
New York, Roof Press, 1991
Traduction: Barbara Godard
BAROQUE AT DAWN (Baroque d'aube)
Toronto, McClelland and Stewart 1997
Traduction: Patricia Claxton
INSTALLATIONS (Installations)
Winnipeg, Gordon Shillingford Publishing, 2000
Traduction: Erin Mouré et Robert Majzels
MUSEUM OF BONE AND WATER (Musée de los et de leau)
Toronto, Anansi, 2003
Traduction: Erin Mouré et Robert Majzels
THE BLUE BOOKS
(réédition de Un livre, Sold-Out et French kiss en traduction)
Toronto, Coach House Books, 2003
Traduction: Larry Shouldice et Patricia Claxton
SHADOW: SOFT ET SOIF
Seing Eye Books, Los Angeles, 2003
Traduction: Guy Bennett
AN INTIMATE JOURNAL (Journal intime)
Toronto, Mercury Press, 2004
Traduction : Barbara Godard
YESTERDAY AT THE HOTEL CLARENDON (Hier)
Coach House Books, Toronto, 2005
Traduction: Susanne de Lotbinière-Harwood
FLUID ARGUMENTS (essays)
Edited by Susan Rudy
Toronto, Mercury Press, 2005
Traduction: Anne-Marie Wheeler
FENCES IN BREATHING
Coach House Books, Toronto, 2008
Traduction: Susanne de Lotbinière-Harwood
MOBILITIY OF LIGHT
The poetry of Nicole Brossard
Edited and introduced by Louise Forsyth
Laurier Press, 2008
AVIVA (L’Aviva)
Nomadic Press, Vancouver, 2008
Traduction : Anne-Marie Wheeler
SELECTIONS : the Poetry of Nicole Brossard
University of California Press, Los Angeles, 2009
LIVRES TRADUITS en ESPAGNOL
EL DESIERTO MALVA (Le Désert mauve)
Mexico, Editorial Joaquin Mortiz 1996
Traduction: Monica Mansour
INSTALATIONES (Installations)
Mexico, Unam/Aldus; Trois-Rivières, Ecrits des Forges 1997
Traduction: Monica Mansour
BARROCO AL ALBA, (Baroque d'aube)
Barcelone, Seix Barral, 1998
Traduction: Pilar Giralt Gorina
VERTIGO DEL PROSCENIO (Vertige de l'avant-scène)
Mexico, Le Toucan de Virginie, 2000
Traduction: Monica Mansour
EN EL PRESENTE DE LA PULSACION (Au présent des veines)
Buenos Aires, Botella al Mar, 2000
Traduction: Sara Cohen et Alicia Genovese
DIARO INTIMO (Journal intime)
Buenos Aires, Bajo la luna/ Biblioteca Norte Sur, 2003
Traduction: Raquel Heffes
AYER (Hier)
Aldus, Mexico, 2004
Traduction: Monica Mansour
CUADERNO DI ROSAS Y DI CIVILIZACION
UNAM, Mexico, 2009
Traduction: Monica Mansour
LIVRES TRADUITS EN D’AUTRES LANGUES
DIE MALVENFARBENE (Le Désert mauve)
Berlin, Frauenoffensive, 1989
Traduction: Traude Buhrmann
LA LETTERA AEREA (La lettre aérienne)
Florence, Editions Estro, 1990
Traduction: Luisa Muraro
NIKKI (Journal intime)
Tokyo, Kokubunsha, 2000
Traduction: Mitoko Hirabayashi et Bev Curran
NAMESTITVE (Installations)
Ljubljana, Zalozba Skuc 2002
Traduction : Brane Mozetic
SVIMLANDE NAER, (Vertige de l’avant-scène)
Oslo, Cappelen, 2002
Traduction : Tove Bakke
INSTALARI (Installations)
Parela 45 Editura, Coll. Germini, Pitesti, Roumanie, 2005
Traduction : Magda Carneci
INSTAL-LACIONS (Installations)
Barcelone, Eumo Editorial, coll. Samarcanda, 2005
Traduction : Antoni Clapes
AUTRES TITRES:
D'ARC DE CYCLE LA DÉRIVE, poème
Gravure de Francine Simonin, Saint-Jacques-le-Mineur, Edition de la Maison, 1979
L'AVIVA
Montréal, Nouvelle Barre du Jour, 1985
DOMAINE D'ÉCRITURE
Montréal, Nouvelle Barre du Jour, no 154, 1985
MAUVE avec Daphne Marlatt
Montréal, NBJ, collection Transformace, 1986
CHARACTER/JEU DE LETTRES
avec Daphne Marlatt
Montréal, NBJ, collection Transformance, 1986
SOUS LA LANGUE/UNDER TONGUE, édition bilingue,
traduction Susanne de Lotbinière-Harwood
Montréal, L'Essentielle, éditrices/Charlottetown, Gynergy Books, 1987
TYPHON DRU
Paris, Collectif Génération, 1990 (en collaboration avec l'artiste Christine Davies)
LA SUBJECTIVITÉ DES LIONNES
Bruxelles, L'arbre à paroles, asbl identités, 1990.
LA NUIT VERTE DU PARC LABYRINTHE (édition trilingue: français, anglais, espagnol)
Montréal, Trois, 1992.
FLESH, SONG(E) ET PROMENADE
Lèvres urbaines, no 23, 1993
avec poèmes de Sor Joana Ines de la Cruz traduits par Emile Martel
TYPHON DRU (et La matière harmonieuse manoeuvre encore)
Edition bilingue, traduction Carolyne Bergvall
Londres, Reality Press, 1997
AMANTES, suivi de Le Sens Apparent et du Sous la langue
Montréal, Editions de l’Hexagone, 1998 (réédition)
RADIO
NARRATEUR ET PERSONNAGES (dramatique d'une demi-heure)
Radio-Canada, 1971 (Inédit)
UNE IMPRESSION DE FICTION DANS LE RÉTROVISEUR
Radio-Canada, 1978 (inédit)
LA FALAISE
Radio-Canada, 1985 (inédit)
SOUVENIRS D'ENFANCE ET DE JEUNESSE
Radio-Canada, 1986 (inédit)
CORRESPONDANCE
(avec Michèle Causse)
Radio-Canada, l987
Paru dans la revue Trivia (A Journal of Ideas), no 19, Spring 1992.
POÉSIE : AUBE À LA SAISON in Trois, Montréal, A.G.E.U.M., 1965; MORDRE EN SA CHAIR, Montréal, Esterel,1966; L'ÉCHO BOUGE BEAU,Montréal, Esterel, 1968; SUITE LOGIQUE Montréal, Hexagone, 1970; LE CENTRE BLANC Montréal, Orphée, 1970; MÉCANIQUE JONGLEUSE suivi de MASCULIN GRAMMATICALE, Montréal, Hexagone, 1974; LA PARTIE POUR LE TOUT, Montréal, L'aurore, 1975; LE CENTRE BLANC, Montréal, Hexagone, collection Rétrospective, 1978; AMANTES, Montréal, Les Quinze, éditeur, collection Réelles, 1980; DOUBLE IMPRESSION, Montréal, Hexagone, Collection Rétrospectives, 1984; INSTALLATIONS, Trois-Rivières/Paris, Les Ecrits des Forges/Le Castor Astral, 1989; À TOUT REGARD, Montréal, NBJ/Bibliothèque Québécoise, 1989; LANGUES OBSCURES, Montréal, Hexagone, 1992; LA NUIT VERTE DU PARC LABYRINTHE, Montréal, Trois, 1992; LANGUES OBSCURES, Montréal, Hexagone, 1992; MUSÉE DE L’OS ET DE L’EAU, Saint-Hippolyte, Éditions Du Noroît/Saussines, France Cadex Editions, 1999; AU PRÉSENT DES VEINES,Trois-Rivières, Ecrits des Forges/Echternach, Luxembourg, Editions Phi, 1999; CAHIER DE ROSES ET DE CIVILISATION, Gravures de Francine Simonin, Trois-Rivières, Éditions Art le Sabord, 2003; JE M’EN VAIS À TRIESTE, Trois-Rivières, Ecrits des Forges/ Luxembourg, Phi/ France, Le bruit des autres, 2003;
APRES LES MOTS, Trois-Rivières, Écrits des forges/Luxembourg, Phi/ France, Le bruit des autres, 2007; ARDEUR, Luxembourg, Phi/Trois-Rivières, Écrits des forges, 2008.
ROMANS :
UN LIVRE, Montréal, Edition du Jour, 1970/Les Quinze, éditeur 1980; SOLD-OUT (étreinte-illustration) Montréal, Edition du Jour, 1973/Les Quinze, éditeur 1980; FRENCH KISS (étreinte-exploration)
Montréal, Editions du Jour, 1974/ Les Quinze, éditeur 1980; L'AMÈR OU LE CHAPITRE EFFRITÉ (fiction théorique),Montréal, Quinze, 1977/Editions de l'Hexagone, Typo, 1988; LE SENS APPARENT, Paris, Flammarion, Collection Textes, 1980; PICTURE THEORY, Montréal, 1982/ Editions de l'Hexagone, Coll. Typo, 1990; LE DÉSERT MAUVE, Montréal, Hexagone, l987; BAROQUE D'AUBE, Montréal, Hexagone, 1995; HIER, Montréal, Québec Amérique, Collection Mains Libres, 2001;
PROSE :
JOURNAL INTIME, Montréal, Les Herbes rouges, 1984, réédition 1998; ELLE SERAIT LA PREMIÈRE PHRASE DE MON PROCHAIN ROMAN/ SHE WOULD BE THE FIRST SENTENCE IN MY NEXT NOVEL, (édition bilingue, traduction de Susanne de Lotbinière-Harwood), Toronto, Mercury Press, 1998;
ESSAI : LA LETTRE AÉRIENNE, Éditions Remue-Ménage, 1985 ;
THÉÂTRE : L'ÉCRIVAIN in LA NEF DES SORCIÈRES, Montréal, Quinze, 1976, / Collection Typo 1992;
ANTHOLOGIES PRÉPARÉES PAR Nicole Brossard:
THE STORY SO FAR 6/LES STRATÉGIES DU RÉEL, Coach House Press, Toronto, 1978 ; ANTHOLOGIE DE LA POÉSIE DES FEMMES AU QUÉBEC (1677-1988), en collaboration avec Lisette Girouard, Éditions du Remue-ménage, Montréal, 1991, Nouvelle édition 2003;
POÈMES À DIRE la francophonie, 38 poètes contemporains, Castor Astral /CNDP, Paris, 2002 ;
BAISER VERTIGE, Collection . Typo, Ville Marie éditeur, 2007.
LIVRES TRADUITS EN ANGLAIS
A BOOK (Un livre)
Toronto, Coach House Press, 1976
Traduction: Larry Shouldice
TURN OF A PANG (Sold-Out)
Toronto, Coach House Press, 1976
Traduction: Patricia Claxton
DAYDREAM MECHANICS (Mécanique jongleuse)
Toronto, Coach House Press, 1980
Traduction: Larry Shouldice
THESE OUR MOTHERS OR: THE DISINTEGRATING CHAPTER (L'amèr)
Toronto, Coach House Press, 1983
Traduction: Barbara Godard
LOVHERS (Amantes)
Montréal, Guernica Press, 1986
Traduction: Barbara Godard
FRENCH KISS (French kiss)
Toronto, Coach House Press, 1986
Traduction: Patricia Claxton
THE AERIAL LETTER (La Lettre aérienne)
Toronto, Women's Press, 1988
Traduction: Marlene Wildeman
SURFACES OF SENSE (Le Sens apparent)
Toronto, Coach House Press
Traduction: Fiona Strachan
MAUVE DESERT (Le Désert mauve)
Toronto, Coach House Press, 1990
Traduction: Susanne de Lotbinière-Harwood
PICTURE THEORY (Picture theory)
Montréal, Guernica Press, 1991
New York, Roof Press, 1991
Traduction: Barbara Godard
BAROQUE AT DAWN (Baroque d'aube)
Toronto, McClelland and Stewart 1997
Traduction: Patricia Claxton
INSTALLATIONS (Installations)
Winnipeg, Gordon Shillingford Publishing, 2000
Traduction: Erin Mouré et Robert Majzels
MUSEUM OF BONE AND WATER (Musée de los et de leau)
Toronto, Anansi, 2003
Traduction: Erin Mouré et Robert Majzels
THE BLUE BOOKS
(réédition de Un livre, Sold-Out et French kiss en traduction)
Toronto, Coach House Books, 2003
Traduction: Larry Shouldice et Patricia Claxton
SHADOW: SOFT ET SOIF
Seing Eye Books, Los Angeles, 2003
Traduction: Guy Bennett
AN INTIMATE JOURNAL (Journal intime)
Toronto, Mercury Press, 2004
Traduction : Barbara Godard
YESTERDAY AT THE HOTEL CLARENDON (Hier)
Coach House Books, Toronto, 2005
Traduction: Susanne de Lotbinière-Harwood
FLUID ARGUMENTS (essays)
Edited by Susan Rudy
Toronto, Mercury Press, 2005
Traduction: Anne-Marie Wheeler
FENCES IN BREATHING
Coach House Books, Toronto, 2008
Traduction: Susanne de Lotbinière-Harwood
MOBILITIY OF LIGHT
The poetry of Nicole Brossard
Edited and introduced by Louise Forsyth
Laurier Press, 2008
AVIVA (L’Aviva)
Nomadic Press, Vancouver, 2008
Traduction : Anne-Marie Wheeler
SELECTIONS : the Poetry of Nicole Brossard
University of California Press, Los Angeles, 2009
LIVRES TRADUITS en ESPAGNOL
EL DESIERTO MALVA (Le Désert mauve)
Mexico, Editorial Joaquin Mortiz 1996
Traduction: Monica Mansour
INSTALATIONES (Installations)
Mexico, Unam/Aldus; Trois-Rivières, Ecrits des Forges 1997
Traduction: Monica Mansour
BARROCO AL ALBA, (Baroque d'aube)
Barcelone, Seix Barral, 1998
Traduction: Pilar Giralt Gorina
VERTIGO DEL PROSCENIO (Vertige de l'avant-scène)
Mexico, Le Toucan de Virginie, 2000
Traduction: Monica Mansour
EN EL PRESENTE DE LA PULSACION (Au présent des veines)
Buenos Aires, Botella al Mar, 2000
Traduction: Sara Cohen et Alicia Genovese
DIARO INTIMO (Journal intime)
Buenos Aires, Bajo la luna/ Biblioteca Norte Sur, 2003
Traduction: Raquel Heffes
AYER (Hier)
Aldus, Mexico, 2004
Traduction: Monica Mansour
CUADERNO DI ROSAS Y DI CIVILIZACION
UNAM, Mexico, 2009
Traduction: Monica Mansour
LIVRES TRADUITS EN D’AUTRES LANGUES
DIE MALVENFARBENE (Le Désert mauve)
Berlin, Frauenoffensive, 1989
Traduction: Traude Buhrmann
LA LETTERA AEREA (La lettre aérienne)
Florence, Editions Estro, 1990
Traduction: Luisa Muraro
NIKKI (Journal intime)
Tokyo, Kokubunsha, 2000
Traduction: Mitoko Hirabayashi et Bev Curran
NAMESTITVE (Installations)
Ljubljana, Zalozba Skuc 2002
Traduction : Brane Mozetic
SVIMLANDE NAER, (Vertige de l’avant-scène)
Oslo, Cappelen, 2002
Traduction : Tove Bakke
INSTALARI (Installations)
Parela 45 Editura, Coll. Germini, Pitesti, Roumanie, 2005
Traduction : Magda Carneci
INSTAL-LACIONS (Installations)
Barcelone, Eumo Editorial, coll. Samarcanda, 2005
Traduction : Antoni Clapes
AUTRES TITRES:
D'ARC DE CYCLE LA DÉRIVE, poème
Gravure de Francine Simonin, Saint-Jacques-le-Mineur, Edition de la Maison, 1979
L'AVIVA
Montréal, Nouvelle Barre du Jour, 1985
DOMAINE D'ÉCRITURE
Montréal, Nouvelle Barre du Jour, no 154, 1985
MAUVE avec Daphne Marlatt
Montréal, NBJ, collection Transformace, 1986
CHARACTER/JEU DE LETTRES
avec Daphne Marlatt
Montréal, NBJ, collection Transformance, 1986
SOUS LA LANGUE/UNDER TONGUE, édition bilingue,
traduction Susanne de Lotbinière-Harwood
Montréal, L'Essentielle, éditrices/Charlottetown, Gynergy Books, 1987
TYPHON DRU
Paris, Collectif Génération, 1990 (en collaboration avec l'artiste Christine Davies)
LA SUBJECTIVITÉ DES LIONNES
Bruxelles, L'arbre à paroles, asbl identités, 1990.
LA NUIT VERTE DU PARC LABYRINTHE (édition trilingue: français, anglais, espagnol)
Montréal, Trois, 1992.
FLESH, SONG(E) ET PROMENADE
Lèvres urbaines, no 23, 1993
avec poèmes de Sor Joana Ines de la Cruz traduits par Emile Martel
TYPHON DRU (et La matière harmonieuse manoeuvre encore)
Edition bilingue, traduction Carolyne Bergvall
Londres, Reality Press, 1997
AMANTES, suivi de Le Sens Apparent et du Sous la langue
Montréal, Editions de l’Hexagone, 1998 (réédition)
RADIO
NARRATEUR ET PERSONNAGES (dramatique d'une demi-heure)
Radio-Canada, 1971 (Inédit)
UNE IMPRESSION DE FICTION DANS LE RÉTROVISEUR
Radio-Canada, 1978 (inédit)
LA FALAISE
Radio-Canada, 1985 (inédit)
SOUVENIRS D'ENFANCE ET DE JEUNESSE
Radio-Canada, 1986 (inédit)
CORRESPONDANCE
(avec Michèle Causse)
Radio-Canada, l987
Paru dans la revue Trivia (A Journal of Ideas), no 19, Spring 1992.
Poète, romancière et essayiste, née à Montréal. Depuis 1965, elle a publié une trentaine de livres dont Musée de l’os et de l’eau, Cahier de roses et de civilisation, Après les mots, Ardeur ainsi qu’une Anthologie de la poésie des femmes au Québec (1991) et Poèmes à dire la francophonie (2002). Sa poésie a influencé toute une génération de poètes. Ses livres sont traduits en plusieurs langues et son œuvre a été célébrée par de nombreux prix littéraires. Une anthologie de sa poésie est parue en 2008 sous le titre de D’aube et de civilisation. Elle est membre de l’Académie des lettres du Québec. Elle vit à Montréal.
RÉALITÉ
la réalité est une petite craie
qui trace sans tracer
la vie, son déchiffrement
dans le bleu, l’ombre des récits
la réalité existe ailleurs toujours
ailleurs
à la ferveur du corps la langue souligne
l’appétit de vivre au milieu
la réalité je la compare pour décrire
le trajet sournois, la luxuriance
de la fiction dans une vie
Installations, Écrits des Forges, Trois-Rivières, 1989
ce soir si tu rapproches ton visage
et que la civilisation s’étire
au bout de tes bras, ce soir
si en plein vol tu rattrapes mon image
dis que c’était au loin comme un dé dans la nuit
Musée de l’os et de l’eau, Le Noroît, 1999, 2008.
toutes les soifs sont des creux de lumière
dans la douleur un temps fort d’origine
dans le grand tableau des pronoms
dis-moi si ma mort va vite d’un siècle
à l’autre s’il faut oublier au fil du temps
l’orchidée, ajourner le délire
dis-moi si cet appétit que j’ai de l’aube
ira au milieu des cultures
trembler comme une obsession, un horizon
*
on appelle bruit de beauté
la mer soudée au sel dans l’infiniment nuit
au-delà de tous les récits
on appelle aussi
bruit de beauté le silence
sa signature lente au bas de l’aube
*
bien sûr, il y a des disparues
des femmes qui aimaient
les enfants, les musées, les olives
un peu notre civilisation
mais surtout l’espoir avec ses installations
de paradoxes et d’infiniment la vie
bien sûr tout ce qui est au futur
je dois l’imaginer mains sincères
le dénouer recommencer
pas trop la rage, pas trop la mort
versant de vertige
au milieu la vie, grand cru
Ardeur, Phi, 2008
Villes après le malheur
quand le silence inonde
la lumière avant et après le malheur
villes avec du vent dans les cheveux
puisque tu aimes debout bien te tenir
épier sous les ponts
l’eau de torrent et de source vive la voir
rouler dans le temps comme en la poitrine
puis tu les aperçois revenant de loin
Paul Celan et Virginia Woolf
dans leur élan de grande marche
Inédit
extrait de Lointaines à paraître
SOFT LINK 3
Ce sont des noms de lieux, de villes, des climats qui hantent. Des personnages. Des matins clairs, une pluie fine qui tombe depuis vingt-quatre heures, des images rares en provenance d’ailleurs et d’Amérique, deux désastres naturels qui obligent à se serrer les coudes au milieu des cadavres, ce sont des gestes tranquilles ou violets, des obus, des glaçons dans les verres à l’heure de l’apéro, bruits de vaisselles ou un léger bégaiement qui tourmentent un instant, une gifle, un baiser, ce sont des noms de villes comme Venise ou Reading, Tongue et Pueblo, des noms de personnages Fabrice Laure ou Emma. Ce sont de mots comme genou ou joue et encore d’autres à perte de vue qui nous obligent à nous pencher au-dessus du vide, à nous étirer comme des chats le matin, ce sont des mots qui font veiller jusqu’à l’aube ou prendre un taxi les soirs de semaine quand la ville s’endort avant minuit et que la solitude reste coincée entre les mâchoires. Ce sont des mots dits de mémoire, par envie ou par orgueil très souvent mots prononcés avec amour en plaçant les mains derrière la nuque ou en remplissant un verre de porto. Ce sont des mots dont il faut chercher l’étymologie, qu’il faut ensuite projeter un mur de son de manière à ce que cris de douleur et soupirs de plaisir qui errent dans les rêves et les documents prennent d’assaut la mystérieuse obscurité du cœur. Ce sont des mots comme baie, colline, oued, via, street, strasse, dispersés dans le dictionnaire entre flamboyants et néons, cimetières, mornes et forêts. Ce sont des mots bras de mer, des ensembles de sens qui font griffe ou soft sur nos poitrines, froid, frissons, rigoles et peur dans le dos. Ce sont des mots avaleurs de feu et de vie, on ne sait plus s’ils sont latins, français, italiens, sanskrits, mandarins, andalous, arabes ou anglais, s’ils cachent un chiffre un animal ou de vielles angoisses pressées de jaillir sous nos yeux comme des ombres clones remplies de lumière et de grands mythes.
Cahier de roses et de civilisation, Art Le Sabord, 2003.
Rester vivant dit la voix s’applique aussi à toutes les filles qui que vous soyez restez vivant à cause du vent lisse dans les roses et dans vos délires restez vivant montrez-vous avec vos syllabes et vos images n’ayez pas peur de toucher à votre mélancolie restez vivant malgré les mouches et les brûlures les petites décorations les armoires fermées de chacun restez vivant les bras ouverts comme les pages d’un dictionnaire respirez haut et fort entre les signes les miroirs les petits croquis n’oubliez pas votre grigri et la grammaire latine restez vivant malgré votre mère dans son bain les terroristes et les menteurs rester vivant dans l’axe de la lune et touchez, touchez donc à vos miroirs aux bons endroits avant de vous regarder partir. Rester vivant comme quelqu’un qui n’est pas vous.
Extrait du roman La capture du sombre, Leméac éditeur, 2007
Je m’intéresse à la connaissance parce que je voudrais de l’univers soigner le sens autour d’une femme et de plusieurs. Oui, c’est rapproché de la parole d’honneur que le désir peut rendre dicible la comparaison que nous faisons entre la mer et nos intentions de bonheur. Je m’intéresse à la connaissance parce que trop de vie nous échappe lorsque nous exerçons notre faculté de joie
Langues obscures, Éditions de l’Hexagone, 1992
fait de langue tourmente
rattrape-moi dans ma tradition
dans la durée de la phrase
le plaisir en douceur espacé
rattrape-moi dans ma différence
Vertige de l’avant-scène, Écrits des Forges, 1997
pour toutes les passions au présent
parfois une promenade
nous plongions dans le paysage
avec des phrases, des pensées
au pouvoir de parfum et de paradoxe
parfois
la poussière. On la disait de Pékin de Palmyre
ou de Pompéi
nous la partagions à plein poumon
on parlait de physiquement posséder
la poésie
Après les mots, Écrits des Forges, 2007
Anthologie : poèmes de Nicole Brossard de 1965 à 2007
University of California Press, Los Angeles, 2009
Collection: Poets for the Millennium
RÉALITÉ
la réalité est une petite craie
qui trace sans tracer
la vie, son déchiffrement
dans le bleu, l’ombre des récits
la réalité existe ailleurs toujours
ailleurs
à la ferveur du corps la langue souligne
l’appétit de vivre au milieu
la réalité je la compare pour décrire
le trajet sournois, la luxuriance
de la fiction dans une vie
Installations, Écrits des Forges, Trois-Rivières, 1989
ce soir si tu rapproches ton visage
et que la civilisation s’étire
au bout de tes bras, ce soir
si en plein vol tu rattrapes mon image
dis que c’était au loin comme un dé dans la nuit
Musée de l’os et de l’eau, Le Noroît, 1999, 2008.
toutes les soifs sont des creux de lumière
dans la douleur un temps fort d’origine
dans le grand tableau des pronoms
dis-moi si ma mort va vite d’un siècle
à l’autre s’il faut oublier au fil du temps
l’orchidée, ajourner le délire
dis-moi si cet appétit que j’ai de l’aube
ira au milieu des cultures
trembler comme une obsession, un horizon
*
on appelle bruit de beauté
la mer soudée au sel dans l’infiniment nuit
au-delà de tous les récits
on appelle aussi
bruit de beauté le silence
sa signature lente au bas de l’aube
*
bien sûr, il y a des disparues
des femmes qui aimaient
les enfants, les musées, les olives
un peu notre civilisation
mais surtout l’espoir avec ses installations
de paradoxes et d’infiniment la vie
bien sûr tout ce qui est au futur
je dois l’imaginer mains sincères
le dénouer recommencer
pas trop la rage, pas trop la mort
versant de vertige
au milieu la vie, grand cru
Ardeur, Phi, 2008
Villes après le malheur
quand le silence inonde
la lumière avant et après le malheur
villes avec du vent dans les cheveux
puisque tu aimes debout bien te tenir
épier sous les ponts
l’eau de torrent et de source vive la voir
rouler dans le temps comme en la poitrine
puis tu les aperçois revenant de loin
Paul Celan et Virginia Woolf
dans leur élan de grande marche
Inédit
extrait de Lointaines à paraître
SOFT LINK 3
Ce sont des noms de lieux, de villes, des climats qui hantent. Des personnages. Des matins clairs, une pluie fine qui tombe depuis vingt-quatre heures, des images rares en provenance d’ailleurs et d’Amérique, deux désastres naturels qui obligent à se serrer les coudes au milieu des cadavres, ce sont des gestes tranquilles ou violets, des obus, des glaçons dans les verres à l’heure de l’apéro, bruits de vaisselles ou un léger bégaiement qui tourmentent un instant, une gifle, un baiser, ce sont des noms de villes comme Venise ou Reading, Tongue et Pueblo, des noms de personnages Fabrice Laure ou Emma. Ce sont de mots comme genou ou joue et encore d’autres à perte de vue qui nous obligent à nous pencher au-dessus du vide, à nous étirer comme des chats le matin, ce sont des mots qui font veiller jusqu’à l’aube ou prendre un taxi les soirs de semaine quand la ville s’endort avant minuit et que la solitude reste coincée entre les mâchoires. Ce sont des mots dits de mémoire, par envie ou par orgueil très souvent mots prononcés avec amour en plaçant les mains derrière la nuque ou en remplissant un verre de porto. Ce sont des mots dont il faut chercher l’étymologie, qu’il faut ensuite projeter un mur de son de manière à ce que cris de douleur et soupirs de plaisir qui errent dans les rêves et les documents prennent d’assaut la mystérieuse obscurité du cœur. Ce sont des mots comme baie, colline, oued, via, street, strasse, dispersés dans le dictionnaire entre flamboyants et néons, cimetières, mornes et forêts. Ce sont des mots bras de mer, des ensembles de sens qui font griffe ou soft sur nos poitrines, froid, frissons, rigoles et peur dans le dos. Ce sont des mots avaleurs de feu et de vie, on ne sait plus s’ils sont latins, français, italiens, sanskrits, mandarins, andalous, arabes ou anglais, s’ils cachent un chiffre un animal ou de vielles angoisses pressées de jaillir sous nos yeux comme des ombres clones remplies de lumière et de grands mythes.
Cahier de roses et de civilisation, Art Le Sabord, 2003.
Rester vivant dit la voix s’applique aussi à toutes les filles qui que vous soyez restez vivant à cause du vent lisse dans les roses et dans vos délires restez vivant montrez-vous avec vos syllabes et vos images n’ayez pas peur de toucher à votre mélancolie restez vivant malgré les mouches et les brûlures les petites décorations les armoires fermées de chacun restez vivant les bras ouverts comme les pages d’un dictionnaire respirez haut et fort entre les signes les miroirs les petits croquis n’oubliez pas votre grigri et la grammaire latine restez vivant malgré votre mère dans son bain les terroristes et les menteurs rester vivant dans l’axe de la lune et touchez, touchez donc à vos miroirs aux bons endroits avant de vous regarder partir. Rester vivant comme quelqu’un qui n’est pas vous.
Extrait du roman La capture du sombre, Leméac éditeur, 2007
Je m’intéresse à la connaissance parce que je voudrais de l’univers soigner le sens autour d’une femme et de plusieurs. Oui, c’est rapproché de la parole d’honneur que le désir peut rendre dicible la comparaison que nous faisons entre la mer et nos intentions de bonheur. Je m’intéresse à la connaissance parce que trop de vie nous échappe lorsque nous exerçons notre faculté de joie
Langues obscures, Éditions de l’Hexagone, 1992
fait de langue tourmente
rattrape-moi dans ma tradition
dans la durée de la phrase
le plaisir en douceur espacé
rattrape-moi dans ma différence
Vertige de l’avant-scène, Écrits des Forges, 1997
pour toutes les passions au présent
parfois une promenade
nous plongions dans le paysage
avec des phrases, des pensées
au pouvoir de parfum et de paradoxe
parfois
la poussière. On la disait de Pékin de Palmyre
ou de Pompéi
nous la partagions à plein poumon
on parlait de physiquement posséder
la poésie
Après les mots, Écrits des Forges, 2007
Anthologie : poèmes de Nicole Brossard de 1965 à 2007
University of California Press, Los Angeles, 2009
Collection: Poets for the Millennium